Moi , Maria Montessori, la bienveillance et la neuroscience

 Ah on en bouffe de la neuroscience dès  qu’on s’intéresse à l’éducation: la maturation du cerveau , l’éducation positive, les tempêtes émotionnelles… moi même je vous ai donné deux ou trois clefs sur le sujet. 

Mais là, je commence à saturer du cocotier sévère.

Bon.

C’est pas que ce n’est pas intéressant ou même essentiel de se cultiver sur le sujet quand on est parent ou professionnel de la petite enfance mais y a un moment, trop c’est trop. 

Quand j’entends des conférences qui certifie que si votre enfant ne réussi pas à l’école c’est parce que vous l’avez mis debout avant qu’il ne soit prêt ou qu’il développe une hyper activité car il ne sais pas bien respirer… 

Heu…. On en est où au niveau de la culpabilité parentale là?? 

On va se détendre. 

Non votre enfant ne développera pas des troubles de l’anxiété car vous l’avez une fois laissé pleurer 5 min dans le lit parce que vous étiez fatigué et que vous aviez besoin de 5 min de plus pour souffler.

Non votre enfant ne développera pas de trouble de l’oralité car vous l’avez assis contre vous à 6 mois dans une sale d’attente.

Vous avez crié sir votre enfant? Ne l’avez pas écouté?ils n’en remettra aussi. 




Alors oui. Évidemment c’est mieux de ne pas le faire. Mais on est humains, on n’est pas des machines, et votre enfant doit aussi apprendre à faire avec l’humain imparfait et perfectible que vous êtes. 

Je ne pense pas que suivre à la lettre les livres sur l’éducation bienveillante soit une bonne chose. Ça vous en coupe la chique là hein??? (Oui… je sais expression de 1812…)… 

Je pense que toutes ces théories, ces découvertes scientifiques, sont à garder en ligne de mire. C’est l’idéale à atteindre. Un peu comme votre body summer au mois d’août. Oui ce serait génial de rentrer dans le 38 pour cette été mais sérieusement la glace au caramel beurre salé  de Moret… 

Bref je m’égare. 

Oui. Évidemment on préférerait tous avoir des enfnats calmes bien élevés, qui réclameraient des brocolis et diraient bonjour et merci aussi naturellement qu’une starlette de télé réalité avant ses 14 ans. 

Mais scoop: ça n’existe pas en vrai. 

Et devine quoi? En plus on a un couple à gérer, un compte en banque, un boulot, une vie… qui nous amène son lot d’impatience et de fatigue. 

Alors quand s’ajoute à ça dés théoriciens qui ont des enfants de plus de 20 ans et qui viennent te dire « attention!! Si tu fais pas ça, ton enfant sera répudié de la société et ira brûler direct en enfer… » tout ça dans des  conférences qui coûtent 70 balles la places et des livres à 20 balles l’unité. Ça a tendance un tout petit peu a m’agacer. 

Parce que scoop: tout ce qu’elle te propose de mettre en place la dame tu n’y arrivera pas. Puis les jours où tu y arriveras ça marchera pas. Alors tu paieras a nouveau 70 balles pour savoir où tu as foiré. Et tu rentres dans un cercle vicieux qui est une bonne machine a fric de la part de ces personnes. 

Business is buisness.

Alors au delà du fait de lire mon blog pour vous rassurer, moi je vais vous donner une Clef qui m’a permis de trouver des solutions « comme j’ai pu » avec ma fille. 

Posez vous trois questions quand vous doutez sur un acte éducatif:

1) Est-ce que mon action a du sens? 

2) est-ce que je le fais avec amour?

3) est-ce que cette action peut avoir une conséquence néfaste pour lui? 

Je précise dans vos réponse sur la question 1.

La réponse n’est pas forcément « du sens pour l’enfant ». Ça peut aussi avoir du sens dans mes besoins.

Exemple: vers 6 ans ma fille était très fusionnel et avec moi, mais j’étouffais. Donc à la fois je savais que c’était un besoin pour elle mais elle ne coïncidait pas avec mes besoins à moi. Devais je m’oublier pour autant ? Non. 

De fait, un jour où j’avais besoins de lire la voilà qui cherche à attirer mon attention. Je réponds, mais elle revient toujours a la charge. Puis elle trouve une clef.

- Maman? C’est quoi cette clef?

- tu connais Alice au pays des merveilles?

- Oui.

- Bah c’est la clef du terrier du lapin. On sait que ce terrier est dans le jardin mais on ne sait pas où. 


Du coup elle est partie chercher pendant une heure le terrier avec sa clef. 

Tu racontes ça à un adepte de Montessori il t’offre la porte et le coup de pied au fesse le Maria. « Non a la pensée magique ».

Certes.

Mais à un moment donné on a le droit à respirer à nouveau pour être au plus prêt aussi des besoins de son enfant. Pense à toi, et tu seras dispo pour lui apres. 

Tout ça pour dire que ce jour là dans cette directive, j’ai donné du sens: celui qu’elle s’amuse seule pour que je puisse faire quelque chose pour moi. 

Je l’ai fait avec amour puisque ce jeu l’a follement amusé.

Et enfin, ça ne l’a en rien traumatisé ou fait du mal, le fait qu’elle puisse apprendre à jouer seul. Tout le monde était gagnant, content. A part Maria. Mais après tout on s’en fout puisque Maria n’a Ni à  supporter ma fatigue ni la « collance » de ma fille donc j’assume. 

Alors encore une fois, je vous le dis. Faites comme vous pouvez avec tout l’amour et la bienveillance qui est à votre disposition. Et ce sera déjà très bien. 

A la semaine prochaine. Ou pas.  

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