J'ai moyen envie de te dire "oui"
19h03, le téléphone sonne en même temps que cette inquiétude sourde dans votre bide...
"Bonsoir l'assmatbadass... Voilà je vous appelle car mes horaires changent à compter du mois prochain et il se trouve que je vais devoir travailler le samedi matin. Est-il possible de faire un avenant au contrat pour que vous puissiez prendre Jules le samedi de 8h à 13h".
Aouch. Vous n'êtes pas contre les horaires à rallonge, mais le samedi vous vous l'étiez jurée et vous l'aviez promis à vos enfant, c'est la journée famille: pas d'enfants à la maison.
Déjà vous ne comprenez pas qu'elle ne vous demande même pas votre avis. Vous l'aviez signalé au moment de la signature du contrat, vous n'étiez pas d'accord pour travailler les samedis et les jours fériés. Donc à quel moment, elle vous demande simplement de faire un avenant au contrat?
Je décale ma réponse
Un peu par stratégie, le parent essaie sans doute de vous prendre de court pour vous inciter à dire "oui", alors que vous êtes prise d'un sentiment de colère et de surprise. Donc mieux vaut ne pas répondre sous le coup de l'impulsion. Elle ne commence que le mois prochain donc n'hésitez pas à prendre deux jours pour laisser la pression redescendre.
"Ecoutez, c'est une décision qui ne dépend pas que de moi... il faut que je consulte ma famille pour savoir s'ils seraient d'accord pour que j'accueille un enfant sur un temps qui leur ait réservé." Ça permet de remettre les choses à leurs places sans se fachez avec le parents et qu'il entende que vous avez d'autres obligations que son enfant.
Je rappelle et je refuse poliment en argumentant
Bien sur c'est toujours délicat pour nous de dire nous à un changement de contrat car il s'agit de nos parents employeurs et qu'un licenciement peut nous pendre au nez si on ose dire "non".
Mais dans le même temps, plus que dans un autre métier, il faut savoir se mettre des limites et dire "non". Donc vous allez devoir refuser poliment si tel est votre choix. Rappelez là, une fois que vous êtes calmée et dites lui simplement la vérité avec tact et diplomatie.
"Je comprends que vous soyez bloquée et j'en suis bien embêtée, mais je fais déjà 55h de travail effectif et si je veux être efficace et répondre au besoin de votre enfant sans craquer ou manquer de vigilence, j'ai besoin de me reposer. Donc, comme je vous l'avait dit à la signature du contrat, je ne pourrai pas accepter Jules le samedi"
Je lui propose de l'aider pour trouver une autre solution
Si elle s’énerve ou qu'elle s'oppose, c'est sans doute parce qu'elle est coincée et qu'elle angoisse. Ne le prenez pas pour vous. Dites lui simplement que vous comprenez, et que vous allez proposez à des collègues de prendre Jules le samedi. Parfois, vous avez des assmat qui cherche de tout petits contrats pour mettre du beurre dans les épinards.
Vous pouvez aussi lui dire que des étudiantes, ou des personnes agées cherche ce genre de contrat pour payer leurs études ou compléter leurs retraites. Proposez lui des site tels que "allo voisin". Peut-être vous-même avez vous des enfants ou des neveux qui seraient intéressé pour se faire 150 à 200e pour le mois. Montrez lui qu'il y a des solutions et que vous ne l'abandonnez pas.
Restez professionnelle et même si le parent dépasse les bornes, n'hésitez pas à réexpliquer que vous aviez établit un accord à la signature du contrat et qu'il se doit de le respecter. S'il menace de vous licencier, laissez le faire. Vous avez plus de chance de retrouver un contrat rapidement que lui, de trouver quelqu'un qui accepte ses exigences.
Surtout ne dites pas "oui" de peur de ne pas pouvoir trouver autre chose. La confiance et le respect est important et vous risquez de finir par ne plus supporter travailler avec cette famille et de vous en rendre malade. Soyez ferme mais ne l'abandonnez pas avec sa panique. Si vous lui trouvez une solution, vous serez doublement reconnue et il y a des chances pour qu'elle vous.recommande auprès de ses amis.
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