Se saisir de tout
Lorsque je suis devenue assistante maternelle, j’ai, comme la plupart d’entre nous je pense, écumer les sites d’activités manuelles: les cartes, la peinture propre, les gâteaux au yaourt….
Très vite je me suis aperçue que ça ne me plaisait pas, et comme je le faisais à contre coeur… bah ça ne fonctionnait pas avec les enfants.
S’en est suivi, une certaine remise en question, et un vrai questionnement sur « suis-je faite pour ce métier? »
Et s’en est suivi, une certaine remise en question, et un vrai questionnement sur « suis-je fait pour ce métier ».
Puis un matin, alors que j’étais fatiguée, que j’avais le dos bloqué, Ou une bonne migraine… Je ne me souviens plus, j’ai laissé les enfants jouer en jeu libre. Et, j’ai observé. Il ne s’ennuiyaienr pas ! Ils découvraient, travaillaient, progressaient, et j’avais même l’impression de les découvrir !
Mais ça, je vous en ai déjà parlé, alors ? Pourquoi refaire un article là-dessus ?
Et bien parce que depuis quelques temps… J’ai développé ma pensée
En effet, j’étais dans une autre période de doutes, une autre période de questionnements. Tous les matins, je sors. La grosse majorité du temps, je sors avec mes collègues. Et en particulier une collègue. Devant cette routine matinale, j’avais un peu l’impression, parfois, de ne rien apporter aux enfants dans cette ballade. En particulier pour ceux qui étaient dans la poussette.
Je sais, que les enfants ont besoin de routine, de répétition, mais là, était-ce moi qui trouvais plus de plaisir à retrouver mes collègues ? Ou les enfants qui prenait du plaisir à sortir ?
Bien sûr, je suis quand même à poil professionnelle, et, nos promenades était rythmées de découvertes, de petites choses au gré des saisons, les bords de Seine, ramasser des feuilles, découvrir la neige, aller voir les agneaux, organiser une visite de la volière du village.
Alors je me suis mis à relire les écrits des Emi pickler . Il m’est venu cette phrase au bout d’un moment, du fait de se saisir de tout. Je ne suis pas sûre, pour moi en tout cas, (attention ! Je pars de ma pratique professionnelle pas de quelque chose de général…), Que préparer en amontDes activités, de parler de l’automne de la saisonnalité, à des enfants qui finalement sont dans l’instant, est une pratique qui me parle beaucoup. Je suis quelqu’un d’instinctif. D’adaptable. Je suis quelqu’un qui trouve l’idée à la minute et doit l’appliquer sur le champ. Ça marche sur tout et pour tout. Cet article par exemple je l’ai pensé cinq minutes avant de l’écrire.
Préparer des activités, de parler de l’automne de la saisonnalité, à des enfants qui finalement sont dans l’instant, est une pratique qui me ne parle pas beaucoup. Je suis quelqu’un de instinctif. D’adaptable. Je suis quelqu’un qui trouve l’idée à la minute il doit l’appliquer sur le champ. Ça marche surtout et pour tous. Cet article par exemple je l’ai pensé cinq minutes avant de l’écrire.
Alors les balades du matin, me sert à ça. On sort tous les jours, parfois juste pour jouer à cache-scache derriere les voitures (période de détachement à travailler avec les enfants) parfois on travaille sur les couleurs des voitures parfois on travaille sur le nom des animaux, leur bruit, Parfois on ramasse des feuilles, des marrons, parfois on va au jardin… Le but étant de se saisir de tout sur l’instant même et de trouver des idées avec ce qu’il y a autour de nous pour te travailler la motricité, le vocabulaire, la motricité fine, et tellement d’autres choses encore.
Et finalement ? Qu’est-ce qui m’a amené à cette conclusion. Finalement il y a eu plusieurs facteurs :
– Une grosse remise en question, sur ma pratique.
– Une formation personnelle et ciblée
- Une adaptation de ma pratique à leurs besoins tout en respectant ce que j’avais déjà mise en place.
Aujourd’hui je n’ai aucun souci à dire que je fais de façon très rare des activités manuelles. Je préfère favoriser des jeux libres, ou des activités annexes intérieur (ramassé deux petites choses, déchiré des feuilles, travailler le vocabulaire à travers ce que l’on voit ce qu’on entend…).
Aujourd’hui je n’ai aucun souci à dire que je fais de façon très rare des activités manuelles. Je préfère favoriser des jeux libres, ou des activités annexes intérieur (ramasser de petites choses, déchirer des feuilles, travailler le vocabulaire à travers ce que l’on voit ce qu’on entend…).
Parfois ça étonne, parfois je suis contestée, parfois on me pose des questions, mais moi je sais que j’ai trouvé ma bonne façon de faire. Souvent des parents reviennent après que leurs enfants soient rentrés à l’école maternelle, je suis contente de savoir que les maîtresses trouvent que les petits ont eu un langage développé, un vocabulaire riche ou une motricité fine Adapté à leur âge.
Même si je ne suis pas responsable de tout, je sais que j’ai amené ma pierre à l’édifice.
À la semaine prochaine ? Ou pas.
A merci pour cet Article, je me retrouve tt à fait je n aime pas les activités manuelles et je les laisse beaucoup jouer librement. On sort aussi tous les jours et j aime les voir observer dans la poussette ils adorent ça. Je me dis qu ils ont le temps en rentrant à l école de faire des activités. Laissons les jouer et découvrir par eux même
RépondreSupprimerJe pense qu'il faut trouver sa bonne façon de faire... Dans la poussette, finalement on travaille aussi beaucoup le vocable, l'observation.... J'essaie surtout de les éveiller et de ne pas jouer à la "petite prof"... Essayer d'ouvrir leur curiosité, c'est déjà enorme
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