Mais qu’est-ce tu fous dehors?

 Je suis du genre, à passer ma vie dehors. Les seules choses qui m’arrête avec les enfants, c’est la pluie, la neige, et l’extrême froid (et encore je peux sortir 10 minutes dans l’extrême froid).

Parfois les parents, me demande, « déjà que le temps parfois nous freine, mais à part une promenade avec les tout petits, on sait jamais trop quoi leur proposer. »

Donc je vous propose un petit tour de toutes les activités hyper intéressante que l’on peut faire dehors, sans que ce ne soit quelque chose de payant ou de culturelle, mais des propositions épanouissante est essentiel pour vos enfants.


On fait travailler les sens

Que ce soit en ville ou à la campagne tout l’essence peuvent être travaillé. Souvent je commence par l’ouie. Ici il n’est pas rare, d’entendre un mouton bêler, une poule capté, ou un chien aboyer. On n’en profite pour travailler le vocabulaire, et pour leur apprendre à être attentif aux sons. Il est important de donner les bons noms aux animaux : on appelle pas « meuh meuh » une vache , et un âne braie et ne fait pas « hi han » .


Ça marche aussi pour la ville ! Et oui on peut écouter la sirène de pompiers, la sirène de la mairie, le bruit des pieds dans les flaques d’eau, le moteur de la moto qui démarre… On apprend plus forcément le nom des animaux (quoi que le pigeon ça marche toujours), mais on apprend à différencier la sirène de pompiers et la sirène du samu, et dans un parc qu’est-ce qui nous empêche d’écouter le frottement du blouson contre le toboggan ou le bruit du sable qui tombe dans le seau.

Nous pouvons tout à fait leur donner des cours de ASMR !

 

L’aventure au bout des doigts

N’excluons le toucher! Quoi de mieux qu’une belle promenade en forêt pour toucher les arbres (et toujours utiliser des mots de vocabulaire qui ne connaissent pas « c’est rugueux »), ramasser des plumes d’oiseaux de canard, de pigeons, « c’est doux » (on oublie pas de se laver les mains après), encore plein de possibilités : c’est chaud, c’est froid, c’est mouillé, ça pique,… Rien empêche de le voir dans les livres, mais c’est tellement plus parlant dans la nature !


 

Alors oui je te vois venir… Gens de la ville… Et si pourtant tu peux quand même travailler le toucher dans la ville, les briques des bâtiments, seront toutes aussi rugueux que le tronc des arbres. Il venant de la ville, je sais qu’il y a des arbres dans les parcs ! La descente du toboggan est froide, la pluie mouille, et je te fais assez confiance pour trouver des feuilles d’arbres, de marronnier, et autres sable sec, qui feront gagner en vocabulaire aux enfants que tu accueilles!

 

Sentir la ville et la campagne 

À la ville comme à la campagne, les odeurs sont facile à trouver. Pas toujours agréable, et il ne faut pas croire qu’à la campagne on ne sent que le bois et le romarin, « vive la décharge qui brûle ses déchets une fois par mois ! ». 

L’odora est sans doute ce qu’il y a de plus facile à trouver, et pourtant c’est ce que sans doute on travaille le moins. En forêt loader de la terre mouillée, les fleurs, le gazon tondu, les propositions ne manque pas !

En ville ce n’est pas beaucoup plus compliqué. Alors oui il est vrai que loader de la pisse et de la saleté court les rues… Mais ce n’est pas rare de passer aussi devant une boulangerie où ça sent le pain bien chaud… Ou encore une pizzeria, Une poissonnerie, ou encore mieux une rôtisserie ! Ajouter à cela le vocabulaire de base: Poulet, croissant, pain, et vous avez quoi travailler le vocabulaire de la nourriture pour moi une bonne semaine !

 

Regarder autour de soi

Observer autour de soi c'est aussi faire attention au monde qui nous entoure: On apprend aussi à observer pour traverser, pour faire attention au danger. Donc observer c'est essentiel. 

A la campagne on apprend à regarder et observer les différentes feuilles, fleurs, les différentes couleurs... Parfois on croise des animaux. Cette semaine par exemple on a crousé des chevres et des moutons. On observe les différences. Les chevres sont grandes et les moutons petits. Les chèvres sont marrons, les moutons sont noirs....

En ville, on n'est pas en reste de l'observation. On peut déjà travailler sur les couleurs des voitures, repérer les différents magasins permet de travailler sur le vocabulaire (ne pas hésiter à travailler sur un vocabulaire soigné: "patisserie/boulangerie", "un fromager" et non un magasin de fromage, une "épicerie" etc...". Il y a parfois des fleuves ou des points d'eau dans une ville, on peut y observer les poissons, les canards... Bref. Y a de quoi faire.


Une difficile histoire de gout

Évidemment que lécher la barre de métro, ou manger les champignons de la forêt n'est pas l'idée du siècle. Pourtant en liant vu et gout... On peut faire des miracles. Tous les mardis, j'emmène les enfants au marché. La #3ans choisi ce qu'elle veut manger. Elle observe poisson, viande, légumes et fruits... Le marché est un lieu formidable pour faire fonctionner tous les sens, y compris le goût.

La ville? Aller chercher le pain, acheter une gougère et leur faire gouter, passer chez le marchand de légume et acheter des figues.... Faire gouter les figues séchées... Être inventif quoi...


Se promener dehors c'est l'eveil des sens. Encore une fois... Tout saisir, apprendre à se protéger mais aussi à eveiller ses gouts.... Sortir est pour moi dix fois plus dans l'éveil qu'à poser son pied plein de peinture, dur une feuille pour faire un père noel sur une carte de vœux. Soyons inventif et rendons les curieux!!!


Bref! A demain ou pas...


Commentaires

  1. Ça me rappelle u.e collègue qui m.avait la réflexion que au parc y avait rien pour les tt petits , mais ils s en cognent eux tu les mets à 4 pattes ou debout ils partent explorer. Pas besoin d un jeu adapté.

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    1. Alors je suis tellement d'accord avec toi!!!! Surtout laissons les jouer!!!

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