De la joie

 Je ne sais pas j’avais envie d’écrire ce soir… j’ai acheté Psychologie magazine et j’ai lu cette phrase d’Izia Higelin « j’apprends à être tendre avec moi ». Je ne sais pas vraiment pourquoi cette phrase m’a touché mais elle m’a frappé en plein cœur… ou plutôt si… 

Je lis plus que je ne participe aux réseaux sociaux en ce moment… et je découvre les jeunes mamans, exigeantes, avec elles comme avec les autres… « mon enfant n’a pas de pleurs de décharge… est-ce que c’est normal? », « je suis en plein baby clash », « il ne dort pas… dormira t-il un jour ».

On manque tellement de douceur dans ce monde, de tolérance, envers soi. Envers le monde. 

J’ai l’impression qu’on accepte plus de se tromper, de faillir. On n’accepte plus les jours plus sombres, les doutes, les malheurs… on n’accepte plus la vie et ses difficultés. 

Alors pour avoir eu des accidents de vies, des malheurs maladifs, des carambolages et des routes sinueuses… pour avoir mis du temps à me trouver ..pour m’être fait mal avant d’avoir fait mal… pour à l’instant où je vous parle, travailler encore sur moi pour mieux me comprendre et m’éloigner de la pathologie du malheur… pour être une professionnelle de la tristesse alors je voudrais vous dire que l’on peut aussi être dans la joie. Même dans ces moments d’incertitude et de longs tunnels … on peut trouver des alcôves de joie. 

Même quand on ne trouve pas le sommeil, même quand son couple est déboussolé par un bébé qui vient d’arriver, on peut écouter cette joie qui murmure à nos oreille…

J’ai arrêter d’attendre d’être heureuse car je crois que c’est une utopie. Mais la joie se cultive. Un petit bonheur par jour. Le sourire de ma fille, les premier pas de ce petit là, cette dame qui me propose des tickets à la caisse, le fait que ce soit férié demain…

Voilà j’avais envie de cultiver cette joie là que l’on oublie un peu chaque jour. Alors je sais ça va pas rabrouer beaucoup de monde cette affaire. On ne fait pas le buzz avec de la joie. Mais si vous êtes 10 à venir goûter à ce petit moment là, à le partager avec moi… alors ce sera un petit moment de joie en plus. 


A demain ou pas 




Mon petit moment de joie aujourd’hui… les voir rire ensemble 


Commentaires

  1. Un seul adage : quoi qu'il arrive "plutôt la vie" ... quand j'ai su que j'avais un cancer, mon mari m'a demandé comment j'allais. J'ai répondu "ça va pas me tuer donc ça ne va pas m'empêcher de vivre !" Il a répondu "ok". Quelque temps après, il est allé chez le doc et le médecin lui a demandé s'il avait besoin de quelque chose pour le soutenir ... mais il ne m'a rien proposé à moi. Peu de temps avant quand il à fait ma demande d'ald, il m'a dit je vous arrête et j'ai répondu non je vais bien je vais continuer à travailler !!! Bisous Magali. Cat

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