Allez viens on fait rien.
Ce matin je me suis réveillée à 2h55. Impossible de me rendormir. Enfin si. Le sommeil, c'est comme la chiasse dans les files d'attente de la poste hein... ça arrive exactement au moment où il faudrait pas... 5h00, je me mets à rêver de boite, de Lucien Jean-Baptise et de serpent... Ne demande pas je n'ai pas l'histoire... 5h30 le reveil sonne: le #18mois arrive dans 1h30.
Je sens bien ma gorge qui me gratte, qi me pique, le cerveau prit en éteau et les cervicales qui jouent être plus serrée que des sardines de Patrick Sébastien. Un doliprane et un café plus tard, je lance le plan B. Le bain allemand qui est sensé soigner les gros rhume. Ca me fait me sortir de cette impression d'être recouverte de microbe et d'avoir la tête dans du coton. Pour le reste,la gorge gratte toujours et je ne me sens pas d'attaque pour une journée avec deux petits garçons hypers moteurs.
Ma décision est prise, je ne ferai rien aujourd'hui. Le #18mois arrive à à 7h00, un change et un biberon plus tard, il me réclame le lit. J'avoue que j'accueille cette décision avec soulagement. Une heure plus tard il est d'autant plus d'attaque moi toujours pas.
Je le laisse naviguer entre les livres et les bouteilles sensorielles. Il atterrit aux légos. Tente ses expériences: il arrive à en empiler deux. Fier comme un pape. Je l'encourage. J'argumente toujours pour le vocabulaire ce qu'il me montre dans les livres. C'est un peu le bazar mais il découvre et expérimente.
Je me rend compte que quand je ne lui propose rien il progresse et tente beaucoup plus de choses.
Je suis étonnée ce matin de voir le #2ans monter seul son circuit en bois pourtant les accroche sont minuscules et il faut analyser les formes pour en faire un circuit fermé. Je suis étonnée de le voir faire. Il a fallu réfléchir avant d'agir, planifier, défaire, refaire, choisir les bonnes pièces, les assembler comme il faut... Je suis étonnée par sa réussite. Et à son regard, je vois que lui aussi...
De ne rien faire, de ne rien proposer... Au départ c'était dûe à mon état de fatigue, mais j'aime parfois proposer ce "rien". Je les laisse naviguer.
Généralement ça commence par un ennuie. Il s'installe dans mes 2m2 et attendent que je lise ou propose. Puis il m'amènent des jeux, des livres. Mais je leur dis gentiment que non ce matin ils doivent jouer tout seuls.
Et là le miracle se produit. Ils trouvent une expérience à faire, ils testent et réussissent... En fait, je me rend compte (et ça pour le coup c'est très Montessori) que quand tu ne les guides pas, bah ils se démerdent tout seuls et .... Apprennent beaucoup plus vite!!!
J'ai vu le #18mois s'exercer à visser des boulons. Pour l'instant le mouvement de la main n'est pas acquis mais le "clipser" dans le bon sens le voilà qui cri des "hooooo" et saute sur place de bonheur d'avoir réussi...
J'ai envie de proposer d'autres choses au vue des difficultés qu'ils dépassent: découper, coller, tresser et même pourquoi pour le #5ans coudre ou faire ses lacets. Je me dis même que peut-être avec le #5ans faire du bricolage pour le canaliser (voire accueillir la violence).
Je trouve que ne rien faire parfois, ne même pas répondre à leurs sollicitations, ça permet d'observer et de prendre le temps de les regarder grandir... Il y a peu de métier où l'on a ce temps à regarder, observer, et s'adapter à l'autre. Et je crois que c'est ce que je préfère dans mon métier....
Alors de temps en temps encore, je ne ferai rien de ma matinée, je les laisserai se débrouiller. Peut-être que je créérai plus d'atelier, pour apprendre à tailler son crayon ou coller. Peut être qu'il va falloir que je sois plus ingénieuse et plus inventive pour être à leur hauteur, pour être aussi grande qu'eux. Par ce que finalement, on devrait tous rester petit pour garder cette envie d'apprendre et cette force de continuer après l'echec...
Je vais chercher et reflechir à tout ça...
A demain?
Je sens bien ma gorge qui me gratte, qi me pique, le cerveau prit en éteau et les cervicales qui jouent être plus serrée que des sardines de Patrick Sébastien. Un doliprane et un café plus tard, je lance le plan B. Le bain allemand qui est sensé soigner les gros rhume. Ca me fait me sortir de cette impression d'être recouverte de microbe et d'avoir la tête dans du coton. Pour le reste,la gorge gratte toujours et je ne me sens pas d'attaque pour une journée avec deux petits garçons hypers moteurs.
Ma décision est prise, je ne ferai rien aujourd'hui. Le #18mois arrive à à 7h00, un change et un biberon plus tard, il me réclame le lit. J'avoue que j'accueille cette décision avec soulagement. Une heure plus tard il est d'autant plus d'attaque moi toujours pas.
Je le laisse naviguer entre les livres et les bouteilles sensorielles. Il atterrit aux légos. Tente ses expériences: il arrive à en empiler deux. Fier comme un pape. Je l'encourage. J'argumente toujours pour le vocabulaire ce qu'il me montre dans les livres. C'est un peu le bazar mais il découvre et expérimente.
Je me rend compte que quand je ne lui propose rien il progresse et tente beaucoup plus de choses.
Je suis étonnée ce matin de voir le #2ans monter seul son circuit en bois pourtant les accroche sont minuscules et il faut analyser les formes pour en faire un circuit fermé. Je suis étonnée de le voir faire. Il a fallu réfléchir avant d'agir, planifier, défaire, refaire, choisir les bonnes pièces, les assembler comme il faut... Je suis étonnée par sa réussite. Et à son regard, je vois que lui aussi...
De ne rien faire, de ne rien proposer... Au départ c'était dûe à mon état de fatigue, mais j'aime parfois proposer ce "rien". Je les laisse naviguer.
Généralement ça commence par un ennuie. Il s'installe dans mes 2m2 et attendent que je lise ou propose. Puis il m'amènent des jeux, des livres. Mais je leur dis gentiment que non ce matin ils doivent jouer tout seuls.
Et là le miracle se produit. Ils trouvent une expérience à faire, ils testent et réussissent... En fait, je me rend compte (et ça pour le coup c'est très Montessori) que quand tu ne les guides pas, bah ils se démerdent tout seuls et .... Apprennent beaucoup plus vite!!!
J'ai vu le #18mois s'exercer à visser des boulons. Pour l'instant le mouvement de la main n'est pas acquis mais le "clipser" dans le bon sens le voilà qui cri des "hooooo" et saute sur place de bonheur d'avoir réussi...
J'ai envie de proposer d'autres choses au vue des difficultés qu'ils dépassent: découper, coller, tresser et même pourquoi pour le #5ans coudre ou faire ses lacets. Je me dis même que peut-être avec le #5ans faire du bricolage pour le canaliser (voire accueillir la violence).
Je trouve que ne rien faire parfois, ne même pas répondre à leurs sollicitations, ça permet d'observer et de prendre le temps de les regarder grandir... Il y a peu de métier où l'on a ce temps à regarder, observer, et s'adapter à l'autre. Et je crois que c'est ce que je préfère dans mon métier....
Alors de temps en temps encore, je ne ferai rien de ma matinée, je les laisserai se débrouiller. Peut-être que je créérai plus d'atelier, pour apprendre à tailler son crayon ou coller. Peut être qu'il va falloir que je sois plus ingénieuse et plus inventive pour être à leur hauteur, pour être aussi grande qu'eux. Par ce que finalement, on devrait tous rester petit pour garder cette envie d'apprendre et cette force de continuer après l'echec...
Je vais chercher et reflechir à tout ça...
A demain?
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